Ne vous y trompez pas, les vins de Bordeaux ne soignent pas de la COVID. Pourtant, ce serait la solution miracle de tous les maux pour tous… Non, restons un moment sérieux…
Pas facile de parler de nos vins par les temps qui courent. Les gens sont focalisés sur bien d’autres sujets plus graves. Et pourtant, le vin est un exutoire à bien des souffrances. La littérature regorge d’exemples sur les vertus du vin. La médecine plébiscite certains composants du vin pour lutter contre certaines pathologies. Et pourtant, le vin et son vigneron n’ont jamais été aussi maltraités.
Drôle de vie… Mais, imaginez un petit moment une rencontre avec un vigneron qui a ses vignes, son vin, verrouillés au corps et surtout au cœur. En l’écoutant, on comprend très vite que son vin, ses vignes, sa terre, c’est sa vie et celle de ses ancêtres. Comment peut on imaginer que celui-là même qui pleure devant son vignoble dévasté par la maladie ou la grêle soit capable d’empoisonnement.
Parce que tel est le sentiment que nous avons désormais en étant vigneron. Oui, nous soignons notre vignoble quand il est malade… comme tout parent devant ses enfants endoloris. Oui nous voulons que notre vigne donne de bons raisins, mais comme tout parent qui souhaite le meilleur pour ses enfants… Ne dit-on pas « élever » nos vins ? Comprenez que nos vins sont comme nos enfants et que nous les soignons avec la même énergie que tout parent le fait pour ses enfants.
Mais non, il n’y a pas de parents parfaits, il n’y a que des parents qui donnent le meilleur d’eux-mêmes tout comme le vigneron. Le métier de vigneron est un des plus beaux métiers du monde et soyons tous fiers de porter haut les couleurs de la viticulture indépendante française.
Nous avons besoin de renouer nos liens. En vous souhaitant de bons moments de convivialité accompagnés de vins… de… Bordeaux… des Vignobles Raguenot !